En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres de cookies, vous acceptez l’utilisation des cookies pour permettre à la Région de réaliser des statistiques de visites.

Non, je souhaite En savoir plus

J'ai compris

Cookies

Les cookies sont des petits fichiers texte déposés sur votre terminal (ordinateur, tablette ou mobile) lors de la visite d'un site. Ils permettent de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre.


La Région Normandie utilise l'outil Google analytics pour collecter des statistiques anonymes sur l'utilisation du site par les internautes (ex : pages les plus consultées, nombre de visiteurs, navigateurs utilisés, ...). En naviguant sur les sites de la Région, un cookie Google analytics est déposé sur votre terminal.


Les cookies sont gérés par votre navigateur internet (Chrome, Firefox, Internet explorer, Safari…). Vous pouvez désactiver et/ou supprimer les cookies dans les Options/Préférences de votre navigateur. Vous pouvez obtenir de l’aide dans le menu Aide de votre navigateur ou sur son site internet.
+ d’infos : www.cnil.fr

L’humble Thérèse Martin est devenue
Sainte-Thèrèse de l’Enfant-Jésus,
vénérée dans le monde entier.
Un mystère. Pas d’apparition à Lisieux comme à Lourdes ou Fatima. Rien. Juste un livre Histoire d’une âme publié à 2 000 exemplaires un an après la mort de Thérèse Martin, le 30 septembre 1897. En quelques semaines, l’ouvrage envoyé aux carmels est épuisé. Il devient vite un best-seller. C’est le début du culte thérésien. Née à Alençon d’une famille de cinq filles – cinq religieuses –, la jeune Thérèse a 4 ans quand ses parents s’installent à Lisieux, aux Buissonnets. Elle entre au carmel à 15 ans, par dérogation. Entre deux prières, elle écrit sa vie spirituelle à la demande de sa supérieure. Victime de la tuberculose, elle meurt jeune, à 24 ans. Un siècle plus tard, le pape Jean-Paul II la consacre 33e docteur de l’Église. Ses reliques voyagent dans le monde entier, en Terre sainte au printemps 2011. Plus d’un million de pèlerins se rendent chaque année à la basilique de Lisieux. Après la béatification de Thérèse en 1923, puis sa canonisation en 1925, Lisieux se lance dans la construction d’une « grande basilique vouée au pèlerinage ». Le 11 juillet 1937, le cardinal Pacelli, futur pape Pie XII, l’inaugure devant plus de 300 000 personnes. La dévotion thérésienne a traversé le XXe siècle. Durant la Première Guerre mondiale, Thérèse est vénérée de chaque côté de la tranchée. « Comme les soldats souffrent, elle a souffert. Elle s’est offerte comme eux s’offrent pour la patrie. Elle est aussi leur petite soeur », selon l’historienne Annette Becker.