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Un soir d’août 1958, Françoise Sagan rafle la mise au casino
de Deauville. Le lendemain, elle achète une propriété.
Sagan, c’est aussi une histoire de huit, ce chiffre qui devient l’infini quand il tombe. Le huitième jour du huitième mois de 1958, au coeur de l’été, Françoise Sagan passe la nuit au casino de Deauville, où le… G8 s’est réuni fin mai 2011. Sagan mise sur le huit, joue et gagne. Combien ? Huit millions de francs. La jeune femme passe sa fin de nuit au manoir du Breuil à Équemauville, près d’Honfleur. Loin des fureurs de Saint-Tropez, elle loue cette propriété, à quelques vols de mouettes de la côte, fréquentée jadis par les Guitry père et fils. Le lendemain matin, banco. La romancière en devient propriétaire. Elle a 23 ans. Le manoir du Breuil, « son seul bien sur la terre », disait-elle. Elle y passe ses étés et ses derniers jours avant d’être hospitalisée, une triste fin de journée, au centre hospitalier d’Honfleur. Elle y meurt le 24 septembre 2004 : deux fois quatre font huit. Née le 21 juin 1935 à Cajarc dans le Lot, Françoise Quoirez, de son vrai nom – elle emprunte le nom de Sagan à Proust, son voisin de Cabourg – a publié une cinquantaine de livres, souvent écrits en Normandie. En 1954, son premier roman, Bonjour Tristesse, la rend gaie. « Elle a toujours su garder ce regard d’enfant étonné, incisif… cette inaltérable énergie dans un corps apparemment frêle, qui faisait finalement penser qu’à jamais elle résisterait à tout : alcool, vitesse, accidents, jeu, drogue, maladie, soucis d’argent », écrit la journaliste Josyane Savigneau dans Le Monde. Ruinée suite à de mauvais plans avec l’homme d’affaires André Guelfi, Françoise Sagan devra se séparer du manoir du Breuil. Une amie généreuse le rachètera et l’y logera.