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Alfred, son père, était vétérinaire à Cherbourg.
Le comédien est peu revenu dans son Cotentin natal.
Alfred, son père, était vétérinaire à Cherbourg. En fait, toute la famille Villain Marais avait une longue tradition médicale dans le Cotentin au XIXe siècle. L’archiviste Rémy Villand a travaillé sur les ancêtres cotentinais de Jean Marais, « longtemps fixés à Percy, avant d’essaimer à Saint-Sauveur-le-Vicomte, à Cherbourg ». Troisième enfant de la famille, Jean naît le 11 décembre 1913, au 6 de la rue Groult à Cherbourg. Il connaîtra peu son père. Parti à la guerre en 1914, Alfred n’en reviendra qu’en février 1919 et célibataire. Lassée d’attendre, Henriette, son épouse, est partie vivre en région parisienne avec les quatre enfants.
Jean Marais reviendra peu au pays natal. À 46 ans, il retourne au chevet de son père mourant à Cherbourg. Le docteur Alfred Villain-Marais y jouissait d’une bonne réputation. Dans Histoires de ma vie, l’acteur évoque furtivement ses années cherbourgeoises. « Je me souviens d’une grande maison un peu triste, de murs tapissés d’un papier qui imitait le cuir de Cordoue… Devant la maison, la place d’Yvette (sic), immense à mes yeux d’enfants, la montagne du Roule petite colline grise à laquelle je prêtais tout le mystère que je souhaitais. » Devenu acteur, Jean-Alfred Villain-Marais rabotera sa jeunesse en réduisant prénom et nom. Des films de Cocteau comme La Belle et la Bête, à ceux de cape et d’épée, en passant par Le Bossu, Jean Marais est resté soixante ans durant au premier rang des acteurs français, avec son physique de viking. Il assure que sa vocation est née à Cherbourg. « C’était peu de temps avant mon départ. Je devais avoir cinq ans. J’étais allé voir Les Mystères de New York, dont Pearl White était la vedette. À la sortie, je n’avais plus qu’un seul rêve : faire du cinéma. »