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Erik Satie, le compositeur, et son ami Alphonse Allais
étaient les « princes sans rire » de Honfleur.
A Paris, Erik Satie se lie d’amitié avec Alphonse Allais. L’humoriste le fait embaucher au cabaret du Chat Noir. Satie est sans le sou. Il écrit dans une chambre misérable ses Gymnopédies, entrées dans le patrimoine musical. Debussy et Ravel vont l’aider. Tzara et les dadaïstes aussi. Satie est plus discret, plus timide qu‘Allais. Mais les deux sont pétris du même mélange d’inquiétude et de dérision. Satie compose une Sonatine bureaucratique, Trois Morceaux en forme de poire, Parade, un ballet où claquent fouets et avertisseurs, Péccadilles importunes, pour piano en trois morceaux dont les titres laissent rêveurs : Etre jaloux de son camarade qui a une grosse tête ; Lui manger sa tartine…Comme Alphonse Allais, Erik Satie est originaire d’Honfleur. Après le décès de leur mère, les deux frères Erik et Conrad sont élevés par les grands-parents paternels, jusqu’au décès de la grand-mère retrouvée morte sur la plage d’Honfleur. Comme Allais, Satie manie l’humour, aime les aphorismes. Citons : « Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux. »
Ce personnage fantasque, Francis Picabia le surnommait « Satierik »; Alphonse Allais, « Ésotérik Satie ». Toute sa vie, Satie cultiva le paradoxe. C’est le plus atypique des musiciens. Après sa mort, ses amis trouvèrent dans son studio d’Arcueil, en banlieue parisienne, deux pianos désaccordés et attachés ensemble. Et dans l’armoire, des costumes de velours gris identiques, confectionnés à l’avance. Satie portait toujours la même tenue. Il prenait un nouveau costume lorsque le précédent commençait à être usé.