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La vocation littéraire de Sophie Rostopchine
est née sur le tard.
Elle racontait des histoires à ses petits-enfants
dans son château du pays d’Ouche.
Fraîchement mariée à Eugène de Ségur, Sophie Rostopchine débarque en Normandie en 1822, bien loin du domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 hectares, où elle passa son enfance. Son père, très riche aristocrate russe, lui offre la propriété des Nouettes, à Aube, dans le pays d’Ouche. La comtesse de Ségur adore cette vaste demeure. Elle y vit entourée de ses huit enfants, puis de ses vingt-et-un petits-enfants, qu’elle reçoit en vacances. La mort dans l’âme, elle doit vendre Les Nouettes en 1872. À deux pas de la Grosse Forge d’Aube, un petit musée raconte l’histoire normande de la comtesse russe. Comme toute grand-mère qui se respecte, la comtesse de Ségur raconte des histoires à ses « amourets » le soir avant de faire dodo. Mieux, elle va les écrire. La campagne normande est son cadre naturel. L’Auberge de l’ange gardien se situe près de Domfront. Les mémoires d’un âne se passent à L’Aigle. Petit détour par Moscou pour la Sophie des Malheurs de Sophie : ce livre est son histoire. Les héroïnes des Petites filles modèles, Féréor, l’industriel de la Grosse Forge dans La fortune de Gaspard, deviennent autant de vedettes de la fameuse « Bibliothèque Rose », collection de la librairie Hachette. Les Nouveaux contes de fées pour les petits enfants, son premier livre, est publié en 1857, avec des illustrations du jeune Gustave Doré. La Bibliothèque rose serait née sur les rails. Maire d’Aube et président des Chemins de fer de l’Est, Eugène de Ségur aurait rencontré Louis Hachette dans un train. Le libraire cherche alors de la littérature pour distraire les enfants. Eugène lui parle alors des dons d’écrivain de sa femme…