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Le philosophe Alain s’appelait Émile Chartier.
Un collège porte son nom à Mortagne, un lycée à Alençon.
« Je suis Percheron, c’est-à-dire autre que Normand. Le Perche est un coin de province très déterminé. » Journaliste pour les uns, philosophe, essayiste, écrivain, pour d’autres, Alain s’appelait Émile Chartier. Un lycée porte son nom à Alençon et un collège à Mortagne-au-Perche. Il y est né le 3 mars 1868, au 3, rue de la Comédie dans une maison qui existe toujours. En hommage à Alain Chartier, poète du XVe siècle originaire de Bayeux, Emile-Auguste Chartier signe du nom d’Alain les chroniques qu’il donne à des journaux régionaux. C’est d’abord La Dépêche de Lorient jusqu’en 1903, puis La Dépêche de Rouen et de Normandie, où ses articles deviendront quotidiens à partir de 1906 sous le titre Propos d’un Normand. 3083 billets seront publiés entre le 16 février 1906 et le 1er septembre 1914. Le père vétérinaire emmène souvent son fils dans ses tournées rurales. L’excellent élève du collège de Mortagne va poursuivre ses études au lycée d’Alençon, puis à la faculté de Caen, avant d’être reçu à l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie, Emile Chartier est professeur à Pontivy, puis à Lorient, au lycée Corneille de Rouen et enfin à Paris où il enseigna au lycée Henri-IV. Sans jamais oublier le Perche. « Je reconnais le Perche à une certaine aisance des maisons, aux chevaux vigoureux, aux moulins prospères. C’est mon pays…» Retraité en 1933, l’auteur des Propos sur le bonheur s’installe au Vésinet. Sa veuve léguera la maison et ses biens à cette commune de la région parisienne. Laquelle fera don du fonds Alain à la ville de Mortagne. La maison des Comtes du Perche est devenue musée Alain. Des journées Alain s’y tiennent chaque automne. On y médite sur le bonheur.