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Leader du Parti communiste français durant 25 ans,
Georges Marchais est un enfant de La Hoguette,
près de Falaise.
La Hoguette, 680 habitants, à cinq minutes de Falaise, reste toujours discrète sur son enfant le plus célèbre : Georges Marchais y est né le 7 juin 1920. Hasard malicieux, c’est l’année même du congrès de Tours et de la naissance du Parti communiste français. « À son époque, les gens d’ici n’en étaient pas toujours très fiers ! raconte un ancien de Falaise. C’était un gentil fils. Il venait voir sa mère régulièrement et ne repartait jamais sans passer chez Gérard Legallois, le charcutier. »
Le petit Georges, René, Louis Marchais n’a que dix ans quand il perd son père. Ouvrier aux carrières de Vignats, René Marchais, son papa, est enterré à Argentan. Germaine, sa maman, catholique pratiquante, élève seule le petit « Jojo ». Elle veut en faire un instituteur. Lors de son inhumation en 1997, une partie du comité central du PCF se rend à la messe en l’église de La Hoguette. Meilleur élève du canton, Georges passe son certificat d’études. Il quitte vite sa Normandie pour monter à la capitale, où il débute comme ouvrier tourneur. « Je ne viens pas d’une famille politisée », aimait rappeler le leader communiste. Arrivé à la grande époque de Moscou, il dirige le PCF durant 25 ans, le laissant à un faible niveau électoral. Ce redoutable débatteur savait manier la formule choc. Son « J’ai dit à Liliane, on fait les valises, on rentre à Paris » est véridique. Le « Taisez-vous Elkabbach » semble une légende.