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Pionnier de l’hélicoptère, ce mécanicien génial
meurt au lendemain du Débarquement,
sous les bombes à Lisieux.
La scène se passe l’après-midi du 13 novembre 1907 sur le site d’une usine inoccupée, La Goulaffre, à Coquainvilliers, dans le pays d’Auge. Paul Cornu, mécanicien réparateur de cycles à Lisieux, fait décoller une drôle de machine volante. L’inventeur génial a entièrement conçu et fabriqué l’appareil. « À la seconde mise en marche, l’appareil se soulève avec un sac de 55 kilos, figurant le pilote. Nous voulons le maintenir mais je me trouve enlevé et Jacques est presque enlevé lui aussi. Il s’en faut de peu qu’il nous échappe... »
Ce sera l’un des premiers vols d’hélicoptères. Dans un petit livre consacré à son oncle, François Cornu raconte avec humour : « Assez curieusement, cette date du 13 novembre est citée dans toutes les histoires de l’aviation comme celle du premier vol libre d’un hélicoptère avec pilote. Il serait plus juste de dire : malgré son pilote. » Après plus de trois cents essais, une dernière présentation au public a lieu le 18 mars 1908 à Lisieux. Faute de dénicher un moteur assez puissant, Paul Cornu abandonne l’aéronautique. Il se recycle dans la bicyclette, la machine à coudre, les postes de radio...
Né à Glos-la-Ferrière dans l’Orne, Paul est l’aîné d’une famille de treize enfants. Jules, son père, ouvre un garage familial rue de la Gare à Lisieux à l’enseigne Cornu père et fils, constructeurs mécaniciens brevetés. Entre père et fils, les échanges sont fructueux : ils fabriquent différents types de moteurs, un tricycle à vapeur, une voiture à deux moteurs vendue à quelques exemplaires. Avant de s’attaquer à l’engin plus lourd que l’air… Élu conseiller municipal à la suite de son père, Paul Cornu connaît une fin tragique. Il meurt, à 63 ans, sous les bombardements alliés dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, avec neuf autres membres de sa famille.