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Après bien des combats en mer, le rebelle granvillais
à la jambe de bois est devenu ministre de la Marine.
Ado, Georges-René n’aime que la mer. Sa famille, membre de la bourgeoisie granvillaise, le destine à l’Église. Alors qu’il vient de perdre son père, elle l’autorise du bout des lèvres à embarquer comme mousse à bord du Taurigny pour aller pêcher la morue en Gaspésie. De retour à Granville, « on me parla encore de séminaire », écrit-il dans les Mémoires d’un marin granvillais. Georges-René file au Havre, embarque à bord du Ville-de-Québec. Mais se révolte contre le capitaine, « un barbare ». Mis aux arrêts, le marin réussit à s’échapper. Après cinquante jours d’errance à travers le Québec, il est recueilli par les Dubuisson, des émigrés normands. À 18 ans, en pleine guerre francoanglaise, l’intrépide Pléville s’engage à bord de La Françoise du Lac. « Un boulet nous arrive, me coupe la jambe droite… La scie fut employée. L’opération fut cruelle. » De nouveau prisonnier de guerre, il s’échappe des geôles anglaises. Puis, retourne au combat. Et ricane « d’un boulet qui s’est trompé. Il n’a donné de besogne qu’au charpentier… » La jambe de bois est à changer. Capitaine de port à la Martinique puis à Marseille où son sang-froid lui permet de sauver un navire anglais battu par la tempête, il part combattre pour l’indépendance américaine aux côtés de l’amiral d’Estaing. Arrive la Révolution française. Le Directoire nomme ministre de la Marine et des Colonies ce travailleur acharné connu pour ses idées républicaines. Il y restera du 15 juillet 1797 au 27 avril 1798. Son opposition à l’expédition d’Égypte lui vaut de démissionner. Durant la fin de sa vie, Pléville Le Pelley sera couvert d’honneurs. Le rebelle granvillais meurt sénateur nommé par Napoléon et Grand Officier de la Légion d’honneur.