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Il était marin et savant. On lui doit la Vénus de Milo
et la terre Adélie, au pôle Sud, du nom de sa femme.
Marin, il est né au coeur de la terre normande à Condé-sur-Noireau. Brillant élève du lycée de Caen, le jeune Jules est déclaré admissible au concours de l’École polytechnique en 1807. Admissible, mais pas reçu. Déçu, il embarque à Brest à bord de L’Aquilon. En 1820, Dumont navigue dans les îles grecques. Lors d’une escale à l’île de Milos, Milo en grec, le consul lui raconte qu’un jeune paysan a mis au jour une statue en marbre, près d’un théâtre antique, « une femme nue, dont les deux bras ont été mutilés, détachés du corps », écrit-il dans son journal de bord. Un peu plus tard, à Constantinople, le récit du marin fait sensation chez l’ambassadeur de France. Sur-le-champ, il est décidé de récupérer la statue. Décembre 1820, la fameuse Vénus de Milo, sans ses bras, débarque à Marseille. C’est l’une des pièces les plus fameuses du musée du Louvre à Paris. Fier de sa découverte, Dumont d’Urville poursuit ses pérégrinations au pôle Sud. Le 21 janvier 1840, il envoie « un de nos matelots déployer un drapeau français sur ces terres qu’aucune créature humaine n’avait vues, ni foulées avant nous ». Ce sera la terre Adélie, ce nom afin de « perpétuer le souvenir de ma profonde reconnaissance pour ma compagne dévouée ».
Cette dernière expédition l’épuise. Malade, il s’accorde un dimanche à la campagne. Catastrophe, le train déraille. Enfermés à clé dans l’un des wagons, Jules Dumont d’Urville, son épouse Adèle et leur fils comptent parmi la soixantaine de victimes. Ce 8 mai 1842, la catastrophe de Meudon est le premier accident ferroviaire en France. Ironie de l’histoire, le grand marin meurt dans un accident de chemin de fer.