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L’astronome coutançais a manqué
ses deux rendez-vous avec la planète Vénus
à huit ans d’intervalle. Pas de chance !
Quelle distance sépare le soleil de la terre ? Pour résoudre cette énigme du XVIIe siècle, l’Académie des sciences envoie Guillaume Le Gentil de la Galaisière observer, le 6 juin 1761, le « transit de Vénus », à Pondichéry, au sud de l’Inde. Ses parents, une famille noble de Coutances, l’imaginaient dans les ordres. Guillaume préfère les astres. Il est impatient. Il s’agit de voir Vénus passer entre la terre et le soleil. L’événement astronomique tant attendu est rare. Au XXIe siècle, le prochain « transit de Vénus » est prévu le 6 juin 2012, puis… en 2117. Alors que la frégate approche des côtes indiennes, le capitaine apprend qu’Anglais et Français se battent à Pondichéry. Il rebrousse chemin. Le ciel du 6 juin 1761 est clair. Malheureusement, aucune observation n’est possible depuis le pont du bateau, trop instable. Dépité, l’astronome décide d’attendre… huit ans le prochain passage du « transit de Vénus. » Juin 1769, météo excellente excepté le jour J. Un ciel couvert de nuages. Dans la lunette, rien à voir. Et, impossible d’attendre un troisième passage : c’est dans cent ans.
De retour en Normandie, d’autres surprises attendent l’astronome malchanceux. L’Académie des sciences l’a rayé de ses effectifs, sa femme s’est remariée, ses biens distribués. L’astronome doit se rendre au plus vite dans son Coutançais natal pour prouver qu’il est bien vivant et non pas mort. Face aux indélicats, il engage de longs procès. Sur le tard, Guillaume Le Gentil de la Galaisière épouse une riche célibataire du Cotentin et se consacre à l’écriture de son Voyage dans les mers de l’Inde.