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Paysan du sud-Manche
devenu missionnaire en Chine, récemment canonisé,
le prêtre meurt dans d’atroces conditions.
Brave homme de La Rochelle-Normande dans le sud-Manche, Auguste Chapdelaine, devenu le père Ma, célèbre sa première messe en terre chinoise le 8 décembre 1854. L’ancien vicaire de Boucey, village voisin du Mont-Saint-Michel, passé par les Missions étrangères de Paris, est un homme heureux. Son intelligence, sa popularité font l’unanimité près des paysans chinois au point de développer de solides inimitiés.
Un certain Pe San hait les chrétiens, fait circuler un tissu de calomnies à l’encontre du missionnaire normand. Il convainc le mandarin Tchang Min Fong de l’arrêter. Le procès est expéditif. Les juges n’ont pas de pitié pour ceux qui viennent « prêcher une religion fausse et perverse. » Des bourreaux versent sur la tête du père Ma « le sang chaud d’un chien noir », lui infligent trois cents soufflets sur les joues avec une semelle de cuir. Puis, l’enferment dans une cage suspendue percée d’un trou pour laisser passer sa tête. Le père Ma meurt dans d’atroces souffrances. C’est la stupéfaction générale quand la nouvelle arrive à Boucey.
Réuni le 13 décembre 1856, le conseil municipal rend hommage au père missionnaire : « Sa piété était presque celle d’un anachorète. » Dans l’église de Boucey, on peut voir un vitrail symbolisant le missionnaire à genoux attendant d’avoir la tête coupée.
Auguste Chapdelaine était devenu prêtre sur le tard.Son père veut le garder à la ferme. Auguste étudie le latin en cachette. Suite au décès soudain de deux de ses frères, son papa profondément croyant l’envoie à l’Abbaye Blanche de Mortain, admis en classe de cinquième à 20 ans. En l’an 2000, Auguste Chapdelaine fut canonisé, comme cent dix-neuf autres martyrs partis évangéliser la Chine.