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Le plus célèbre des écrivains normands est Rouennais.
Pierre Corneille triomphe avec Le Cid en 1636.
Du temps des billets de banque en francs, Corneille valait 100 Francs. De tous les temps, Pierre Corneille vaut de l’or. En 1636, Richelieu fonde l’Académie française. Deux ans plus tard, triomphe Le Cid. « Si jeune, si vif, si fier, Le Cid connaît un succès prodigieux. C’est le premier coup de tonnerre et de théâtre dans la littérature. Du jour au lendemain, Corneille ne sera pas seulement célèbre : il entre vivant dans la gloire », commente Jean d’Ormesson dans son Autre histoire de la littérature française. Pierre Corneille, le plus célèbre des écrivains normands, est Rouennais jusqu’au bout des ongles. Son grand-père, Pierre, était conseiller au Parlement de Rouen ; son père, Pierre lui aussi, travaillait aux Eaux et Forêts. Le petit Pierre naît le 6 juin 1606 (que de six !) au 4, rue de la Pie à Rouen. Aîné d’une famille de sept enfants, Corneille habitera cette maison cinquante-six ans, avant d’aller vivre à Paris. La légende raconte qu’il vivait là avec son frère Thomas, écrivain lui aussi. D’un étage à l’autre, se soufflaient-ils les bonnes rimes ? Formé par les Jésuites de Rouen, Pierre Corneille devient avocat, sans conviction. Maître Corneille préfère la poésie des vers à la rudesse des plaidoiries. L’auteur ouvre sa carrière au théâtre avec cinq comédies. Le Cid le consacre. Il est jalousé. D’où cette phrase célèbre de Boileau dans les Satires : « En vain contre Le Cid un ministre se ligue/ Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. » Le ministre, c’est Richelieu. Sa fin de vie sera marquée par sa rivalité avec Jean Racine, plus jeune de 33 ans. Paradoxe, la seule pièce de ces auteurs classiques dont l’action se déroule en Normandie s’appelle Les Plaideurs… écrite par Racine !