En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres de cookies, vous acceptez l’utilisation des cookies pour permettre à la Région de réaliser des statistiques de visites.

Non, je souhaite En savoir plus

J'ai compris

Cookies

Les cookies sont des petits fichiers texte déposés sur votre terminal (ordinateur, tablette ou mobile) lors de la visite d'un site. Ils permettent de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre.


La Région Normandie utilise l'outil Google analytics pour collecter des statistiques anonymes sur l'utilisation du site par les internautes (ex : pages les plus consultées, nombre de visiteurs, navigateurs utilisés, ...). En naviguant sur les sites de la Région, un cookie Google analytics est déposé sur votre terminal.


Les cookies sont gérés par votre navigateur internet (Chrome, Firefox, Internet explorer, Safari…). Vous pouvez désactiver et/ou supprimer les cookies dans les Options/Préférences de votre navigateur. Vous pouvez obtenir de l’aide dans le menu Aide de votre navigateur ou sur son site internet.
+ d’infos : www.cnil.fr

Venue de Caen, la jeune Normande a assassiné
le révolutionnaire Jean-Paul Marat dans sa baignoire.
Descendante de Pierre Corneille, Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont naît le 27 juillet 1768 à la ferme du Ronceray, aujourd’hui sur la commune de Champeaux, non loin de Vimoutiers dans l’Orne. Vers 1781, la famille s’installe à Caen. Jeune fille de bonne famille, Charlotte sera pensionnaire à l’Abbaye aux Dames, siège aujourd’hui du Conseil Régional de Basse-Normandie.
Docteur en médecine, malade, Jean-Paul Marat, passionné par la Révolution, lance en septembre 1789, le Publiciste parisien devenu l’Ami du Peuple. Le samedi 13 juillet 1793, le révolutionnaire prend un bain d’eau sulfureuse pour apaiser ses souffrances. Venue de Caen en diligence, Charlotte Corday réussit à pénétrer dans l’hôtel de Cahors, à Paris, où loge Marat.
Le matin, la jeune Normande a acheté un couteau de table à lame pointue. Elle questionne Marat sur les Girondins réfugiés à Caen. « Ils iront tous à la guillotine… » A ces mots, Charlotte sort son couteau, le plonge dans le sein droit de Marat. Le policier Guellard l’arrête : oui, Charlotte Corday est venue, seule, pour tuer Marat. Le 16, emprisonnée, elle écrit à son père, monsieur de Corday d’Armont, rue du Bègle à Argentan : « Adieu mon cher papa, je vous prie de m’oublier ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle… » Charlotte Corday sera guillotinée le mercredi 17 juillet 1793, quelques heures après son jugement.