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Gustave Flaubert s’est emparé d’un fait divers
pour écrire Madame Bovary,
chef-d’oeuvre de la littérature française.
Un géant. Né à Rouen, Gustave Flaubert a un père chirurgien-chef et une mère originaire de Pont-l’Évêque, la fille du docteur Fleuriot. Travailleur acharné, cette figure de légende s’attaque à l’écriture de Madame Bovary au retour d’un long voyage en Orient.
Précurseur du roman moderne, Flaubert s’inspire d’un fait divers. Delphine Delamarre, épouse d’un officier de santé de Ry, en Seine-Maritime, prend un amant, fait des dettes et se suicide. L’écrivain part de cette trame. Installé à Croisset sur les bords de Seine, près de Rouen, chaque jour, il rature, corrige, cherche le mot juste, conjugue sympathie et moquerie pour ses personnages. Cinq ans durant, Flaubert consacre sa vie à écrire ce chef-d’œuvre absolu.
À peine publié, le roman fait scandale. Le 24 janvier 1857, le créateur d’Emma Bovary se retrouve, à 36 ans, à la barre du tribunal. Le procureur Pinard pointe « une peinture exécrable du point de vue de la morale ». Flaubert est acquitté. Néanmoins, les attendus rappellent qu’il y a « des limites que la littérature la plus légère ne doit pas dépasser ».
Agacé par les critiques, Flaubert part en voyage, puis se remet à sa table de travail. Après Salammbô, il publie L’Éducation sentimentale, histoire d’un amour impossible et chronique sociale de la fin de la Monarchie de juillet. De nouveau, la presse se déchaîne… Plus jeune, voyageant en Normandie et en Bretagne, il en rapportait des écrits moins polémiques comme Par les champs et par les grèves.