En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres de cookies, vous acceptez l’utilisation des cookies pour permettre à la Région de réaliser des statistiques de visites.

Non, je souhaite En savoir plus

J'ai compris

Cookies

Les cookies sont des petits fichiers texte déposés sur votre terminal (ordinateur, tablette ou mobile) lors de la visite d'un site. Ils permettent de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre.


La Région Normandie utilise l'outil Google analytics pour collecter des statistiques anonymes sur l'utilisation du site par les internautes (ex : pages les plus consultées, nombre de visiteurs, navigateurs utilisés, ...). En naviguant sur les sites de la Région, un cookie Google analytics est déposé sur votre terminal.


Les cookies sont gérés par votre navigateur internet (Chrome, Firefox, Internet explorer, Safari…). Vous pouvez désactiver et/ou supprimer les cookies dans les Options/Préférences de votre navigateur. Vous pouvez obtenir de l’aide dans le menu Aide de votre navigateur ou sur son site internet.
+ d’infos : www.cnil.fr

Sa carrière terminée,
le grand champion cycliste, rival de Poulidor,
s’est installé dans un château près de Rouen.
Enfant de la banlieue rouennaise où son père cultive des fraises, Jacques Anquetil passe son CAP d’ajusteur-fraiseur à Sotteville-lès-Rouen. Il bosse quelques mois à Rouen. Jusqu’au jour où le patron lui donne son congé avec ce petit mot : « Préfère faire du vélo que travailler. »
En selle pour le vélo. Le quintuple vainqueur du Tour de France signe en décembre 1950 à l’Auto-Cycle Sottevillais, gagne sa première victoire en mai 1951 à Rouen, remporte son premier grand exploit en 1953 avec le Grand Prix des Nations. 1964, la France qui gagne est coupée en deux, entre pro-Anquetil et pro-Poulidor. Les deux hommes se livrent un duel homérique sur les pentes du Puy-de-Dôme. Maître Jacques rend son maillot en 1969. Et retourne vivre en Normandie, à La Neuville-Chant-d’Oisel. Dans son immense propriété, il sera gentleman-farmer. Construite en 1835 par le grand-père de Maupassant, la maison a vu passer du beau monde : Maupassant, bien sûr, Flaubert. Anquetil la baptise château des Elfes, devenu aujourd’hui château Anquetil. Sa vie y sera digne d’un drôle de roman.
En 2004, sa fille Sophie choisit, à 32 ans, de raconter « une histoire complexe ». Jacques veut un enfant de sa femme Jeanine, déjà mère de deux enfants, Annie et Alain, issus d’un premier mariage. Jeanine, ne pouvant le lui donner, lui « offre » sa fille Annie, « laquelle, par amour pour eux, leur donne un enfant ». Ce sera Sophie. Puis, Jacques décide de sacrer Dominique, l’épouse d’Alain, reine de son château. Christopher naîtra de cette nouvelle union avec Jacques. Quelques mois avant la mort du champion au cœur lent.