En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres de cookies, vous acceptez l’utilisation des cookies pour permettre à la Région de réaliser des statistiques de visites.

Non, je souhaite En savoir plus

J'ai compris

Cookies

Les cookies sont des petits fichiers texte déposés sur votre terminal (ordinateur, tablette ou mobile) lors de la visite d'un site. Ils permettent de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre.


La Région Normandie utilise l'outil Google analytics pour collecter des statistiques anonymes sur l'utilisation du site par les internautes (ex : pages les plus consultées, nombre de visiteurs, navigateurs utilisés, ...). En naviguant sur les sites de la Région, un cookie Google analytics est déposé sur votre terminal.


Les cookies sont gérés par votre navigateur internet (Chrome, Firefox, Internet explorer, Safari…). Vous pouvez désactiver et/ou supprimer les cookies dans les Options/Préférences de votre navigateur. Vous pouvez obtenir de l’aide dans le menu Aide de votre navigateur ou sur son site internet.
+ d’infos : www.cnil.fr

Grand ordonnateur de la langue française,
Malherbe a donné son nom à un lycée de Caen,
un club de football…
C’est une ritournelle normande de fin de printemps. Malherbe va-t-il descendre ? Malherbe va-t-il monter ? « Enfin, Malherbe vainc… » pourrait-on répondre, pastichant la formule de Boileau, aux milliers de supporters du club de football baptisé Stade Malherbe Caen en 1913. À l’évidence, l’écrivain français du XVIIe siècle ne parlait pas ballon rond. Dans l’Art Poétique, Boileau salue ainsi un précurseur de la langue française : « Enfin Malherbe vint et le premier en France/ Fit sentir dans les vers une juste cadence. »
Poète officiel des rois Henri IV et Louis XIII, François de Malherbe plaide la rigueur, la clarté, l’harmonie, croit aux vertus de la langue pure. Il se décrit comme un « tyran des mots et des syllabes » et se fait fort d’être le meilleur poète de son temps. François de Malherbe affirme sa vocation littéraire en Provence où il dédicace ses vers célèbres à M. du Périer, avocat au Parlement d’Aix qui vient de perdre sa petite fille de 5 ans. « Mais, elle était du monde où les plus belles choses/ Ont le pire destin. Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses/ L’espace d’un matin. »
Au cœur du quartier piétonnier de Caen, là où la rue Saint-Pierre débouche sur la place Malherbe, non loin du lycée… Malherbe et d’un laboratoire d’analyses médicales éponyme, une vieille maison porte un fronton. Avec une inscription gravée en lettres dorées : « Ici naquit Malherbe en 1555. » En réalité, la maison natale a brûlé. Elle fut reconstruite par Malherbe.